Un rapport de la compagnie suisse IQAir démontre que la qualité de l’air s’est drastiquement améliorée dans neuf grandes villes mondiales depuis le début du confinement, rapportait The Verge mercredi 22 avril. La baisse la plus impressionnante ayant eu lieu à Delhi, en Inde.
Face à l’épidémie de coronavirus, la mise à l’arrêt de l’activité humaine a permis de faire chuter drastiquement la pollution de l’air dans les grandes villes. Delhi, la ville la plus polluée du monde en 2019, a vu sa pollution atmosphérique diminuer de 60 % par rapport à l’an dernier à la même période.
L’immobilisation du trafic aérien, la fermeture des commerces non-nécessaires ainsi que la suspension des transports publics ont permis d’atteindre un tel résultat. L’Inde et l’Asie montrent les meilleurs résultats avec une amélioration de 34 % à Mumbai, 54 % à Séoul et 44 % à Wuhan, premier foyer de l’épidémie.
À Paris, « si la qualité de l’air s’est améliorée avec la réduction de l’activité industrielle et du trafic routier depuis la mise en place du confinement, les émissions de particules restent élevées », résume Libération dans un article paru ce 23 avril.
Sources : The Verge / Bloomberg