La Nouvelle-Zélande a pris, ce mercredi 2 décembre 2020, la décision symbolique de déclarer l’état d’urgence climatique. Approuvée à 76 voix contre 43, cette initiative augure d’un plan d’action environnemental sans précédent pour l’État néo-zélandais, rapporte The Independent.
Le gouvernement de Jacinda Arden en a profité pour annoncer une première mesure : l’exigence que les organismes publics atteignent la neutralité carbone d’ici 2025, notamment en se débarrassant des chaudières à charbon et en achetant des flottes de voitures électriques. Les bâtiments gouvernementaux sont en effet parmi les plus polluants.
Pour la Première ministre, cette déclaration symbolique est un moyen de reconnaître l’ampleur du fardeau que la jeune génération a sur les épaules. « Pour eux c’est instinctif, c’est tangible, c’est réel », a-t-elle déclaré. « Il s’agit du pays dont ils vont hériter. Et il s’agit du poids de la dette dont ils hériteront si nous ne faisons pas preuve d’initiative sur cette question. »
Le texte qui accompagne la déclaration de l’état d’urgence climatique affirme que le changement climatique est un des plus grands défis auxquels l’humanité est confrontée, et promet de s’engager pour minimiser le réchauffement planétaire. La menace est très concrète pour la Nouvelle-Zélande, qui constate ces dernières années une augmentation significative du nombre d’inondations et d’incendies liés à la crise climatique, et est particulièrement exposée à l’élévation du niveau de la mer.
Source : The Independent