La découverte de la « planète » Encelade, en 1789, a peut-être été une révolution. À l’approche de la fin de sa mission, vingt ans après avoir été lancée par la NASA, la sonde Cassini a identifié de l’hydrogène provenant très probablement de réactions chimiques sous la surface glacée de ce satellite de Saturne. Si cet élément chimique est bien présent, il pourrait se mélanger au dioxyde de carbone pour former du méthane, un gaz consommé par les micro-organismes dans les profondeurs des océans terrestres. Ce qui signifie que l’environnement d’Encelade pourrait être propice à la vie. Située à environ 1 200 millions de kilomètres de la Terre, « la planète est couverte par un océan glacé dont les fissures rejettent des éléments », a expliqué Hunter Waite, professeur du Southwest Research Institute (SwRI) de San Antonio. « Ceux-ci contiennent la signature chimique de l’interaction entre de l’eau et de la roche. Nous pensons que la source la plus plausible de cet hydrogène est une réaction hydrothermique contenant des minéraux et des matériaux organiques. » Révélée par la NASA jeudi 13 avril, cette découverte est étayée par un article de la revue Science. Source : Science