Sur son site, la NASA a fait un grand pas en direction de sa reconquête de la Lune, prévue pour 2024. L’Agence spatiale américaine a posé les bases des accords internationaux du programme Artemis, qui verra l’homme retourner sur la Lune et la première femme poser le pied sur notre satellite, rapportait Ars Technica vendredi 15 mai.
Les accords Artemis proposés par la NASA devront être acceptés et signés par chacun des pays faisant partie du programme spatial, successeur d’Apollo, qui prévoit notamment d’envoyer la première femme sur la Lune dès 2024. Chaque pays devra s’engager dans cette exploration spatiale « à des fins pacifiques » et garantir son aide inconditionnelle au cas où un astronaute se trouvait en danger pendant une mission. Ces accords se déclinent en « principes pour un futur sûr, pacifique et prospère ».
Le programme Artemis représente bien plus que de simples engagements. « Pendant que la NASA mène le programme Artemis, les accords internationaux joueront un rôle-clé dans l’accomplissement d’une présence humaine durable sur la Lune, tout en préparant une mission historique sur Mars », écrit l’agence sur son site. En effet, retourner sur la Lune n’est qu’une étape dans l’ambition plus vaste (et lointaine) d’établir une colonie humaine sur Mars.
La NASA n’imposera ses accords à aucun pays et cherchera d’abord la négociation. La transparence et la coopération devraient les piliers de ce programme historique, dont les vaisseaux sont déjà en voie de développement.
Source : Ars Technica