À la sortie du premier épisode de Star Wars, en 1977, les planètes extérieures au système solaire nous étaient encore étrangères – le mot est faible. Au fil des avancées technologiques, la réalité a rattrapé son retard sur la fiction. Aujourd’hui, on observe plusieurs astres lointains qui rappellent étrangement ceux de l’univers inventé par George Lucas. La NASA en a dressé la liste. Mimas offre le visage belliqueux de l’Étoile noire. Découverte par William Herschel en pleine révolution française, la Lune de Saturne porte le nom d’un géant de la mythologie grecque. Et surtout, sa surface est marquée par un cratère profond de 130 kilomètres, rappelant le rayon de la mort construit par Dark Vador. Découverte il y a moins d’un an, Kelper-425b présente les mêmes lignes sinueuses que Coruscant, dont la surface – dessinée par George Lucas – est recouverte d’une gigantesque ville high-tech. Appartenant à un système solaire plus vieux d’1,5 milliards d’années que le nôtre, l’exoplanète pourrait facilement avoir développé des trésors de technologies. Point de bascule d’Anakin Swywalker du côté obscur de la Force, Mustafar est un monde-lave dont la surface brûlante évoque celle de CoRoT-7b. Remarquée pour la première fois par un satellite français sa température voisine les 2 000°C, son diamètre excède de 70 % celui de la Terre. Depuis chez lui, Anakin Skywalker voit deux soleils se coucher à l’horizon. Si Kepler-16b avait un environnement accueillant, ses habitants pourraient en faire de même. Comme Tatooine, le berceau de l’apprenti-jedi, cette exoplanète possède deux étoiles. La comparaison s’arrête là : Kepler-16b est froide et gazeuse alors que Tatooine est recouverte par des déserts de sables. Les exoplanètes ont souvent des noms à coucher dehors. Si son environnement n’y invite guère (la température frôle les -200°C) OGLE-2005-BLG-390 est de celles-ci. Les scientifiques lui ont donc trouvé un surnom : Hoth, comme la planète glacée sur laquelle la rébellion de La Guerre des étoiles trouve un moment refuge. Enfin, la nature des éléments qui enrobent Kepler-22b n’est pas connue avec exactitude. S’agit-il d’eau ou de gaz ? À supposer que la première solution soit la bonne, plus rien ne pourrait s’opposer à une comparaison avec Kamino, cette boule d’eau qui vît naître une armée de soldats clones… Source : NASA