Personne n’avait encore calculé l’impact économique de la fonte du pergélisol et de la réduction de l’albédo (soit le pouvoir réfléchissant d’une surface) dans l’Arctique. The Guardian expose en ce 23 avril ses conclusions publiées le même jour dans la revue Nature Communications. Si les nations ne suivent pas les Accords de Paris sur le climat, ces phénomènes désastreux vont accélérer le réchauffement climatique, coûter 62 billions d’euros de plus à l’économie mondiale, et ainsi aggraver les inégalités planétaires comme jamais.
Pour obtenir ces résultats, les chercheurs·euses ont tenté de prédire la quantité de gaz qui sera libéré à différents niveaux de réchauffement avec des logiciels de simulation. Iels ont ensuite évalué les coûts probables selon des modèles d’impact économique antérieurs. Si l’étude comporte un degré d’incertitude considérable, ils ont établi que des systèmes naturels déstabilisés par les émissions d’origine humaine finiront par rendre le problème de plus en plus coûteux et difficile à résoudre.
La fonte du pergélisol arctique est au centre de toutes les préoccupations. Les scientifiques considèrent qu’à ce jour, l’impact est faible sachant que 10 gigatonnes de CO2 ont été libérés par la fonte du pergélisol. Mais ce nombre pourrait rapidement augmenter si la hausse des températures dépassent les 1,5°C.
Sources : The Guardian/Nature Communications