La Finlande a exprimé son souhait de rejoindre l’Alliance de l’OTAN, relatait le New York Times le 12 mai. Si cette demande est acceptée, l’OTAN se trouverait désormais à la frontière russe.
Une nouvelle stratégie est doucement en train de se dessiner. Alors que Vladimir Poutine justifie l’invasion de l’Ukraine comme une mesure palliative à l’expansion de l’OTAN, la Finlande demande à son tour à rejoindre l’Alliance. Une stratégie qui s’est donc retournée contre le président russe, qui peut désormais craindre que son voisin suédois en fasse autant.
La Finlande est connue pour son impartialité, on pourrait donc s’étonner qu’elle souhaite adhérer à l’OTAN. Mais pour le pays nordique, c’est une question de sécurité. « L’adhésion à l’Otan renforcerait la sécurité de la Finlande », a déclaré le président Sauli Niinistro. « En tant que membre de l’OTAN, la Finlande renforcerait l’ensemble de l’alliance de défense », a ajouté la Première ministre Sanna Marin.
Côté russe, l’étau se resserre. Selon les responsables ukrainiens et occidentaux, les troupes russes se retirent des environs de Kharkiv. En revanche, l’armée russe contrôle désormais 80 % du territoire des régions de Louhansk et de Donetsk. « La grande majorité des infrastructures essentielles devront être reconstruites », a cependant annoncé Serhiy Haidaï, gouverneur régional.
Source : New York Times