Les news sont inquiétantes à la télévision sud-coréenne — Crédits : AP Comment ne pas songer que Kim Jong-un cherche décidément à provoquer la guerre ? Le régime de Pyongyang a abandonné le roulage de mécaniques nucléaires et les provocations somme toute inoffensives pour entrer dans une nouvelle phase d’agressions, dont la dernière en date a provoqué la panique générale au Japon. The Independent rapporte qu’aux premières heures du 15 septembre, la Corée du Nord a procédé à un nouvel essai de missile balistique qui a survolé l’île d’Hokkaidō – la plus au nord de l’archipel nippon – pour finir sa course au fond du Pacifique, à 3 700 km de son pas de tir dans la région de Pyongyang. Un geste menaçant qui fait dire au président sud-coréen Moon Jae-in que « le dialogue est impossible dans une telle situation ». Quatre jours après que les Nations unies ont pris des sanctions sans précédent contre la dictature d’Asie orientale, Kim Jong-un a répondu à la manière qu’on lui connaît : en haussant le ton inconsidérément. C’est donc la deuxième fois en moins d’un mois qu’il procède à un tir de missile qui ne s’échoue pas aux portes du Japon mais le survole carrément. Le pays est depuis en état d’alerte maximale et d’après le secrétaire adjoint à la Défense américain Jim Mattis, il a contraint « des millions de Japonais à se mettre à couvert ». En réaction à cette agression sans précédent, le président de la République de Corée du Sud a déclaré que son pays était doté d’une puissance suffisante pour « détruire la Corée du Nord de façon irrémédiable ». Avant d’ajouter qu’au vu de la tournure des événements, tout dialogue était impossible avec le pays du nord de la péninsule. Des propos pour le moins explicites qui traduisent bien la tension insoutenable qui règne aujourd’hui en mer du Japon. Le régime nord-coréen ne prévoyant vraisemblablement pas de baisser les armes dans les temps à venir, le pire est à craindre. Source : The Independent