Le missile Hwasong-14 — Crédits : EPA Kim Jong-un célèbre le 4 juillet à sa façon. En ce jour où les États-Unis célèbrent 241 ans d’indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni, la Corée du Nord déclare avoir testé son premier missile balistique intercontinental avec succès. Le missile, de portée intermédiaire dans la version américaine et sud-coréenne de l’histoire, a terminé sa course dans les eaux de la zone économique exclusive du Japon ce mardi, d’après CNN. La Télévision centrale coréenne (KCTV), chaîne d’État nord-coréenne, explique que le missile Hwasong-14 a atteint une hauteur de 2 802 kilomètres et qu’il pourrait frapper une cible « n’importe où dans le monde ». Naturellement, les États-Unis s’inquiètent du fait qu’il pourrait atteindre leur territoire. Selon les propos d’un analyste rapportés par CNN, ledit missile pourrait probablement atteindre l’Alaska. Et qu’y a-t-il en Alaska, sinon des réserves de pétrole chères aux yeux des États-Unis ? Malgré cela, le Commandement Pacifique américain ne montre pas signe de panique confirme avoir suivi « le lancement unique d’un missile balistique à portée intermédiaire » pendant 37 minutes après son décollage d’un champ de tir au nord-ouest de Pyongyang. Le président sud-coréen Moon Jae-in aurait pris contact avec le régime de Kim Jong-un pour discuter d’un moyen de tempérer ses ambitions nucléaires. Donald Trump a de son côté réagi officiellement au lancement du missile en postant un tweet à l’intention du dictateur nord-coréen : « Ce type n’a rien à faire de mieux dans sa vie ? » Apparemment pas. https://twitter.com/realDonaldTrump/status/882061157900718081 Source : CNN