Les hackers employés par le gouvernement nord-coréen ont dérobé 2 milliards de dollars (1,8 milliard d’euros) à des banques et des sites d’échanges de cryptomonnaies, dans le but de financer le programme d’armement de Kim Jong-un, révèle un rapport des Nations unies daté du 5 août 2019 cité par le site Business Insider. Des cyberattaques « de plus en plus sophistiquées » menées dans 17 pays, extrêmement difficiles à retracer.
D’après le rapport des Nations unies, au moins « 35 personnes seraient impliquées dans les attaques d’institutions financières, de sites d’échanges de cryptomonnaies et d’entreprises du secteur minier, mises en place pour gagner des devises étrangères ». Des hacks de grande envergure qui permettent à la Corée du Nord de contourner les sanctions imposées par le Conseil de sécurité de l’ONU depuis 13 ans.
« Nous appelons tous les États concernés à prendre des mesures pour contrer la capacité de la Corée du Nord à mener ces cyberattaques malveillantes, qui génèrent des revenus pour ses programmes illégaux d’armes de destruction massive », fait savoir un porte-parole du ministère des Affaires étrangères des États-Unis. Donald Trump et Kim Jong-un se sont déjà rencontrés à trois reprises, dont la dernière fois au mois de juin, sur le sol nord-coréen.
Les deux hommes se sont alors mis d’accord pour reprendre les pourparlers, en vue de faire abandonner à la Corée du Nord son programme d’armement nucléaire. Mais en juillet et début août, l’État asiatique a tout de même effectué trois séries d’essais de missiles à courte portée, en l’espace de huit jours.
Source : Business Insider