Les autorités chinoises ont commencé à pratiquer le test anal pour dépister les cas à haut risque de Covid-19, rapportait Bloomberg le 27 janvier. La méthode, présumée infaillible, vise à empêcher toute personne contaminée de passer entre les mailles du filet des tests PCR nasaux habituels.
Le test anal n’est pas encore déployé partout en Chine, mais des résidents des provinces septentrionales du pays disent avoir dû s’y plier sans avoir été prévenus à l’avance. Lors du test, le praticien insère un coton-tige imbibé d’une solution saline à deux-trois centimètres dans l’anus du patient. L’échantillon prélevé est ensuite testé en priorité.
D’après les autorités sanitaires pékinoises, plus d’un millier d’étudiants et d’enseignants d’une université ont été testés par prélèvement nasal, jugulaire ou anal la semaine dernière, après qu’un cas de coronavirus asymptomatique a été détecté sur le campus. Le virus resterait actif plus longtemps dans l’anus et les selles que dans le nez ou la gorge d’après les médecins, ce qui explique la fiabilité de la méthode.
« En ajoutant les tests anaux, nous allons pouvoir détecter un nombre supérieur de cas », explique Li Tongzeng, de l’hôpital You An de Pékin. « Naturellement, pratiquer le test anal n’est pas aussi simple que le test dans la gorge ou le nez, ce qui explique que pour le moment seuls des groupes ciblés sont testés. » Effectivement, il paraît compliqué d’appliquer la méthode aux drive tests.
Source : Bloomberg