La société chinoise d’exploitation minière spatiale Origin Space, basée à Pékin, mettra en orbite son tout premier robot de minage spatial en novembre, annonçait IEEE Spectrum le 16 septembre. Il sera lancé grâce sur une fusée chinoise de la série Longue Marche.
Ce concept d’extraction de ressources dans l’espace est très controversé. De nombreux scientifiques ont même demandé à ce que le système solaire soit protégé contre ces pratiques, mais l’appât des gains extraordinaires tapis sous la surface des astéroïdes ou de la Lune (eau, gaz rares, métaux précieux) obnubile l’industrie spatiale depuis près d’une décennie. Résultat, les superpuissances que sont les États-Unis et la Chine étudient sans relâche des moyens d’entrer dans l’ère de l’exploitation des ressources extraterrestres.
Toutefois, le robot NEO-1 d’Origin Space n’ira pas lui-même forer d’astéroïdes. Sa mission se bornera à « tester ses multiples fonctions, des manœuvres orbitales à la simulation de capture d’un petit corps céleste », explique Yu Tianhong, le cofondateur de l’entreprise pékinoise.
La Chine lancera par ailleurs un télescope baptisé Yuanwang-1 dans le courant de l’année prochaine pour identifier les cibles appropriées pour l’exploitation minière de l’espace. La NASA, de son côté, étudie des concepts de mission afin d’explorer les possibilités d’exploitation des astéroïdes et des cratères lunaires. La semaine dernière encore, l’Agence spatiale américaine a sollicité l’aide d’entreprises privées pour collecter des ressources spatiales.
Source : IEEE Spectrum