L’Everest compte deux camps de base. Le premier, côté népalais, se trouve à 5 364 mètres d’altitude et se situe sur le versant sud de la montagne. Le second est logé du côté tibétain à 5 154 mètres d’altitude, mais désormais, seul·e·s les détenteurs·rices d’un permis d’escalade pourront s’y rendre. La Chine a rendu sa décision publique le 15 février, d’après la BBC, pour préserver les lieux des nombreux touristes irrespectueux·euses.
Ces camps sont utilisés par les alpinistes pour s’acclimater à l’altitude, mais il est évident que la fermeture de l’un d’entre eux va compliquer l’ascension. En effet, alors que le camp népalais nécessite une randonnée de huit jours, celui du Tibet est quant à lui accessible en voiture.
Mais au diable l’accessibilité. Outre les graffitis qu’elles ne cessent de retrouver, les autorités chinoises tentent depuis plusieurs années de gérer l’énorme problème des déchets du site, à cause de la masse de touristes inconscients·es de leur impact.
Les dernières données disponibles concernant le nombre de visiteurs·euses datent de 2015 et cette année-là, 40 000 personnes étaient passées par là. Par cette interdiction, la Chine espère ramener ce nombre à 300 personnes par an.
Source : BBC