Cela fait des mois que, dans le domaine de l’aéronautique, l’EmDrive est au centre des discussions. S’il venait à fonctionner, ce mystérieux propulseur, qui semble contredire les lois de la physique et le principe de conservation de la quantité de mouvement, permettrait d’effectuer le voyage vers Mars en 70 jours. La NASA a soumis son prototype à toute une batterie de tests. Et alors qu’aujourd’hui, personne ne semble capable de dire si oui ou non, l’EmDrive pourrait effectivement fonctionner, la Chine vient officiellement d’annoncer avoir créé le sien. Il serait actuellement testé au sein de Tiangong 2, sa nouvelle station spatiale. L’annonce a été faite le 10 décembre, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Beijing. Li Feng, chef concepteur au sein de l’Académie chinoise des technologies spatiales, a confirmé que les cinq années de recherche sur ce genre de propulseur avaient finalement porté leurs fruits. La Chine explique en être au même stade que la NASA. Dans un long communiqué de presse publié le 20 novembre dernier, l’organisation internationale avait annoncé qu’un EmDrive était à l’essai dans un Earth lab et qu’il aurait réussi à produire une poussée dans le vide. Si l’on en croit les chinois, un prototype serait donc déjà en orbite et en phase de test. Lors de la conférence de presse chinoise, aucune preuve visuelle n’accompagnait cette annonce. Dans l’hypothèse où la Chine serait réellement parvenue à cet exploit, cela signifierait que les programmes spatiaux et militaires chinois seraient désormais capables de produire des satellites moins chers, avec une espérance de vie plus longue et des performances technologiques décuplées. Cela placerait officiellement la Chine en pole position de la course à la conquête martienne. Sources : Popular Sciences