La préparation traditionnelle du Kimchi, un plat très apprécié en Corée. Du choux fermenté, quelques légumes de saison et du piment : tels sont les ingrédients du Kimchi. Inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco en 2015, ce plat traditionnel coréen est la base de l’alimentation en Corée du Nord. Tellement qu’en 2010, une crise alimentaire et économique drastique a eu lieu après une mauvaise récolte de choux due aux intempéries. Même si la base ne change pas, le Kimchi peut se décliner en de nombreuses combinaisons. Kim Jong-un, le jeune dictateur, a bien compris l’importance du plat dans la stabilité de son pays. C’est pourquoi il s’est lancé depuis peu dans une grande opération industrielle en faveur du Kimchi. L’usine de Ryugyong près de la capitale Pyongyang vient d’être inaugurée en ce sens. L’établissement est capable d’alimenter en flux continu cette ville de plus de trois millions d’habitants, en produisant environs 4 200 tonnes de Kimchi par an. Kim Jong-un souhaite ainsi étendre ce système à l’ensemble des provinces du pays. L’usine de Ryugyong, près de Pyongyang. Kim Jong-un visite la nouvelle usine. « Le Kimchi est tenu pour être un des cinq aliments les plus sains au monde, et un des plats favoris de notre peuple », aurait déclaré le leader suprême, qui multiplie les visites dans les usines coréennes. En recherche d’une stratégie pour orienter une économie prometteuse mais peu ouverte (+ 3 % de croissance par an), Kim Jong-un développe l’industrie dans son pays où l’économie planifiée vise à atteindre l’autosuffisance alimentaire. Les Coréens emploient le mot « Kimchi » pour sourire sur les photos. Source : Explore DPRK Un personnage bien plus complexe qu’il en a l’air.