D’après les analyses du télescope spatial Kepler de la NASA, il y aurait environ 300 millions de planètes rocheuses orbitant dans la zone habitable de leur étoile, comme la Terre autour du Soleil. Ce chiffre est approximatif mais il permet de donner aux scientifiques une base de travail pour la recherche de mondes habitables dans notre galaxie, annonçait la NASA le 29 octobre.
« Kepler nous a déjà confirmé qu’il y avait des milliards de planètes, mais nous savons maintenant qu’une bonne partie de ces planètes pourraient être rocheuses et habitables », a déclaré l’astronome Steve Bryson, du parc de recherche de la NASA. « Bien que ce résultat soit loin d’être une valeur définitive, il est extrêmement excitant que nous ayons analysé ces mondes avec tant de confiance et de précision. »
La planète Terre est pour le moment la seule planète connue abritant la vie. Plusieurs facteurs pourraient être à l’origine de notre présence dans la galaxie, mais Kepler a réduit l’équation à trois caractéristiques. Le fait qu’une planète soit rocheuse ; qu’elle orbite autour d’une étoile comme le Soleil, c’est-à-dire ni trop chaude, ni trop active ; et enfin que la zone dans laquelle elle orbite ne soit ni trop froide, ni trop chaude, ni trop éloignée pour que l’eau liquide à sa surface gèle, ni trop proche pour que l’eau à sa surface s’évapore.
L’un des principaux objectifs de Kepler était de déterminer combien d’exoplanètes correspondant à ces trois paramètres sont susceptibles de se trouver dans la Voie lactée. Bryson et son équipe ont utilisé quatre années des données de la mission initiale de Kepler, réalisée de mai 2009 à mai 2013.
Les chercheurs ont limité leurs recherches aux exoplanètes dont la masse est comprise entre 0,5 et 1,5 fois celle de la Terre, et aux étoiles dont la température effective se situe entre 4 530 et 6 025°C. L’équipe a ainsi découvert qu’environ 300 millions d’étoiles présente dans la Voie lactée répondaient à ces trois conditions. Sur 300 millions de chances, il est moins probable que nous soyons l’unique occurrence de la vie que l’inverse.
Source : NASA