En janvier 2011, deux Canadiens se sont affrontés lors de trois parties de pierre-feuille-ciseaux en pariant plus d’un demi-million de dollars, rapportait CBC News vendredi 24 avril. Le malheureux perdant s’est retrouvé avec une dette astronomique que la justice a finalement annulée, neuf ans plus tard.
Après avoir perdu deux parties sur trois, Edmund Hooper a dû hypothéquer sa maison pour pouvoir payer sa dette à Michel Primeau. Mais devant l’horreur absurde de la situation, il a porté l’affaire devant les tribunaux. Et neuf ans plus tard, c’est une belle désillusion pour Michel Primeau, qui a vu la Cour supérieure annuler ce pari qui s’élevait à 517 000 dollars.
La loi québécoise stipule pour que le « contrat de jeu ou de pari » soit valide, il doit tenir « à la seule adresse des parties » et non relever du hasard. Or, dans un pierre-feuille-ciseaux , il y a une grande part de chance. De plus, la loi précise que le montant du pari ne doit pas être excessif, ce qui a ici conduit à son annulation.
Le 17 avril dernier, la Cour a rendu un ultime jugement en précisant que de toute évidence, le jeu impliquait une grande part de chance. Il ne prend donc pas en compte seulement les compétences physiques (comme la rapidité d’exécution) des deux joueurs. Edmund Hooper peut souffler.
Source : CBC News