Selon une étude réalisée par le think-tank britannique Autonomy, les Européens devraient réduire drastiquement leur temps de travail pour lutter contre le réchauffement climatique, rapportait le Guardian le 22 mai.
Les Britanniques ne devraient travailler que neuf heures par semaine pour maintenir le pays sous le seuil critique de 2°C du réchauffement climatique. Des réductions similaires seraient également nécessaires en Allemagne. De l’autre côté du Rhin, la durée du travail est parmi les plus faible du monde selon l’OCDE. Grâce à une bonne productivité, la France fait partie des pays où les semaines de labeur sont les plus courtes, à égalité avec le Royaume-Uni. Mais il va falloir encore réduire le temps passé au bureau pour protéger la planète.
En restant chez eux, les Européens passeraient moins de temps à faire cracher les pots d’échappement de leurs voitures et produiraient moins de biens de consommation. Ils utiliseraient donc moins les ressources. Les conclusions s’appuient sur des données de l’OCDE et des Nations Unies, pour le moins inquiétantes, concernant les émissions de gaz à effet de serre (GES). « Devenir une société verte et durable nécessitera un certain nombre de stratégies, dont la mise en place d’une semaine de travail plus courte », explique Will Stronge, directeur d’Autonomy.
Début 2019, le dernier rapport publié par l’Institut de l’Économie pour le Climat, montrait qu’en France les GES ont diminué de 16,1 % sur la période 1990-2016. Sauf qu’elles sont reparties à la hausse depuis.
Sources : The Guardian/Autonomy