Dans le Michigan, Brian Kozlowski a été condamné mardi 6 août 2019 à passer 60 jours en prison, après avoir empoisonné son épouse. Au cours du mois de juillet 2018, l’homme mettait ainsi quotidiennement des somnifères dans le café de sa femme, Therese Kozlowski. Suspicieuse, elle avait placé des caméras dans leur cuisine pour surveiller celui qui deviendrait son ex-mari, raconte NBC News. Deux mois après avoir demandé le divorce, Therese a donc surpris Brian Kozlowskien en flagrant délit, en train de verser de la diphénhydramine dans sa tasse.
« J’ai senti un froid horrible dans l’air, mais dans ce cauchemar, le prédateur était Brian. Je suis tombée à genoux et j’ai pleuré. Je pouvais à peine bouger », s’est souvenue Therese Kozlowski lors du procès. Après sa découverte, l’empoisonnée a récupéré un échantillon de café afin de le faire analyser. Il contenait 127 millilitres de diphénhydramine, soit l’équivalent de 8 comprimés. « Brian tentait de me tuer pour ne pas perdre sa petite vie bien confortable », a-t-elle conclu.
Pour avoir empoisonné son épouse de façon répétée, Brian Kozlowski risquait une peine de prison pouvant aller jusqu’à 15 années d’incarcération. Il n’a pourtant été condamné à passer que 60 jours dans un établissement pénitencier, répartis sur plusieurs week-ends… Une « claque en pleine figure » pour le procureur Eric Smith, qui avait réclamé une peine minimale de 19 mois. « La cour semblait plus préoccupée par la liberté et la capacité à travailler du défendant que par la sécurité de la victime », déplore-t-il sur Twitter, affirmant qu’il compte faire appel.
Sources : NBC News