Depuis 1978, Bernie Carroll a envoyé plus de 15 000 lettres au Liverpool Echo. Ce Britannique de 70 ans a toujours une critique, une proposition ou une suggestion à émettre au journal local, rapportait le Guardian le 29 février.
« Il n’y a rien qui me laisse sans opinion », écrit Carroll. « Je sais que mes lettres ne mèneront probablement jamais à aucun changement ni ne résoudront aucun problème, mais c’est une expérience cathartique pour moi. L’écriture me permet de faire face à toute la colère que j’ai en moi. »
L’auteur a commencé à envoyer ses missives avant de rencontrer sa femme. « Elles ont probablement sauvé mon mariage car ça m’évite de l’embêter », juge-t-il. Chaque lettre contient environ 250 mots et seules trois ou quatre sont publiées par semaine. Jadis expédiées par la poste, elles sont désormais envoyées par mail, ce qui coûte beaucoup moins cher.
Les premières lettres, qui remontent à la fin des années 1970, avaient un contenu politique qui s’est un peu estompé au fil des années, pour laisser place à des préoccupations plus quotidiennes comme par exemple, les crottes de chien laissées sur les trottoirs. Tout peut lui servir de sujet pour écrire à son journal préféré.
Source: The Guardian