Le prix Nobel de la paix en visite à la Trump Tower — Crédits : AP « Kissinger veut empêcher une nouvelle guerre froide », titrait lundi 26 décembre le tabloïd allemand Der Bild. Le célèbre diplomate américain travaillerait d’arrache-pied à un rapprochement entre les États-Unis et la Russie, pour éviter que la situation actuelle ne s’envenime davantage. À 93 ans, Henry Kissinger se positionnerait comme intermédiaire entre Donald Trump et Vladimir Poutine, avec lesquels il aurait des entretiens réguliers selon Politico Magazine. Fort de son expérience au service des administrations Nixon et Ford, le prix Nobel de la Paix serait en train d’élaborer un plan stratégique concernant l’Ukraine. Une « offensive diplomatique », comme l’appelle Marcel Van Herpen – analyste du think tank néerlandais Cicero Foundation –, qui inviterait à porter un regard différent sur l’annexion de la Crimée en 2014 par la Russie. Les États-Unis accepteraient de reconnaître que la Crimée appartient désormais à Moscou, et la Russie accepterait en échange de sonner la retraite de ses troupes présentes dans l’est de l’Ukraine, ainsi de couper leurs approvisionnements en équipement militaire aux rebelles pro-russes qui combattent le gouvernement ukrainien. On ne sait pas pour le moment l’écho qu’aura son plan auprès de nouveau président américain. Source : Der Bild