Crédits : Wired/Eater/Ulyces.co Selon Motherboard, Larry Page, co-fondateur du géant Google, serait détenteur d’une entreprise dénommée Tiramisu dont l’activité demeure pour l’instant mystérieuse. L’information a été révélée par Uber dans le cadre d’un litige avec Waymo, la filiale d’Alphabet chargée du développement des voitures sans conducteur de Google. Le conflit qui oppose les deux titans de l’industrie de la tech n’est pas des moindres. L’ingénieur Anthony Levandowski – ex-Waymo, puis ex-fondateur d’Otto, et maintenant ex-Uber – est accusé par Waymo d’avoir profité de son poste au sein de l’entreprise pour violer son secret professionnel et divulguer à Uber des informations techniques sur le système de conduite autonome des Google Car. Dans le cadre de sa défense, Uber a présenté au tribunal des documents prouvant que le même Anthony Levandowski aurait également travaillé, au su de Waymo, dans des entreprises filiales de Google, dont l’une d’entre elles particulièrement mystérieuse. Cette société répond au nom curieux de Tiramisu et n’a jamais été reconnue publiquement par Larry Page. Elle a pourtant été inscrite aux registres des entreprises californiennes en mai 2015, avec comme adresse de référence celle de la Fondation de charité du fondateur de Google. Elle avait également été enregistrée en 2014 auprès d’une juridiction du Delaware connue pour protéger l’anonymat des propriétaires d’entreprises. On sait l’intérêt du co-fondateur de Google pour les voitures volantes, et il semblerait que Tiramisu n’y soit pas étrangère… Bien qu’une partie des documents présentés par Uber demeurent confidentiels, un coup d’œil à la déposition de Page et des incohérences dans ses propos laissent supposer que Tiramisu pourrait être liée à l’intérêt de Google – partagé par Uber – pour les voitures volantes, plus spécifiquement un service de transport volant à la demande. En italien, tiramisù signifie littéralement « tire-moi vers le haut ». Anthony Levandowski aurait en effet travaillé dans des « ranchs » où des tests de ce type seraient mis en œuvre. Jusqu’ici pourtant, Waymo refuse de répondre aux questions sur cette étrange compagnie et accuse Uber de vouloir distraire la justice des accusations qui pèsent contre elle. C’est possiblement le cas, mais il nous tarde néanmoins de savoir de quoi il retourne réellement, quand on sait qu’Uber a annoncé la mise en service de ses taxis volants pour 2020. Source : Motherboard