Une chercheuse de l’université d’État d’Arizona ont étudié les différences structurelles du cerveau chez les adolescents consommateurs de cannabis et ses évolutions à l’âge adulte, dans une étude à paraître le 1er septembre prochain dans la revue Drug and Alcohol Dependance, rapporte Leafly.
Alors que Madeline Meier démontraient en 2012 les effets nocifs du cannabis sur le cerveau des jeunes, la chercheuse vient d’établir en 2019 que consommer de la weed à l’adolescence n’a néanmoins pas d’incidence sur la structure du cerveau à l’âge adulte. Pour réaliser son étude, la chercheuse et son équipe ont suivi l’évolution du cerveau de 200 consommateurs de Pittsburgh, de la fin des années 1980 à aujourd’hui. Ils ont comparé les scanners IRM des mêmes sujets 20 ans plus tard, alors qu’ils sont aujourd’hui trentenaires.
Les scientifiques ont ainsi conclu que si des différences de structure cérébrale apparaissent chez les fumeurs d’une vingtaine d’années, elles disparaissent au moment où ils atteignent l’âge de 30 ans. « Même les garçons présentant le niveau d’exposition au cannabis le plus élevé à l’adolescence présentaient des volumes cérébraux sous-corticaux similaires à l’âge adulte à ceux n’ayant pratiquement pas été exposés au cannabis pendant leur adolescence », écrivent les scientifiques.
Source : Leafly