Dans un rapport rédigé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU, 107 scientifiques appellent les populations occidentales à réduire leur consommation de viande. Publiées ce 8 août, les conclusions de leur étude montrent en effet que les régimes végétariens aident à lutter contre le réchauffement climatique. Si les gens réduisaient leur consommation de produits animaux, plus de personnes pourraient ainsi être nourries, avec moins de terre, rapporte la BBC. Les terres restantes seraient mieux utilisées, pour stocker plus de carbone.
« Certains choix alimentaires nécessitent plus de terre et d’eau, et génèrent plus d’émissions de gaz retenant la chaleur que d’autres », analyse Debra Roberts, coprésidente du groupe de travail II du GIEC. « Des régimes équilibrés comprenant des aliments d’origine végétale, tels que les céréales, les légumineuses, les fruits et les légumes, ou des aliments d’origine animale produits de manière durable dans le cadre de systèmes à faibles émissions de gaz à effet de serre, représentent des opportunités majeures d’adaptation et de limitation des changements climatiques », assure-t-elle.
« Nous ne disons pas aux gens d’arrêter de manger de la viande. Dans certains endroits, les gens n’ont pas d’autre choix. Mais il est évident qu’en Occident, nous en consommons beaucoup trop », explique pour sa part le professeur Pete Smith. Le rapport appelle également à une action rapide et efficace des États pour mettre fin aux dommages causés aux sols et à la désertification des terres, qui contribuent grandement au changement climatique.
Sources : IPCC / BBC