Deux jours et 2,5 millions de vues plus tard, Éric Zemmour doit songer que sa vidéo d’entrée en campagne n’est qu’un demi-succès. En effet, le polémiste et son équipe ont cru bon d’illustrer son discours de 10 minutes avec des images issues de médias, de films ou de particuliers sans leur accord. Il s’expose désormais à de nombreuses poursuites.

Dans la foulée de la publication de la vidéo, Le Huff Post a annoncé l’assignation « dans les plus brefs délais » du candidat, pour l’utilisation sans permission de leurs images à des fins de « propagande politique ». L’émission Quotidien a pour sa part tweeté qu’elle reverserait « tout l’argent que nous recevrons de Zemmour » à des associations d’aide aux migrants.

https://twitter.com/Qofficiel/status/1465751572294553609

De leur côté, Gaumont, Pathé, Valérie Trierweiler et d’autres propriétaires d’images utilisées dans le clip de campagne sans autorisation se réservent le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre du candidat Zemmour, ainsi que le retrait de la vidéo.

https://twitter.com/Gaumont/status/1465737492095713292

Y a des jours où il vaut mieux rester couché plutôt que de se déclarer candidat à l’élection présidentielle.

Sources : Le Huff Post/Twitter