Faustine Sanka est devenu la cible des braconniers après les avoir dénoncés aux autorités locales. Le dirigeant du village de Gijedabung, en Tanzanie, luttait depuis quelque temps pour les empêcher de tuer les animaux sauvages du parc national de Tarangire, rapporte le quotidien The Citizen. Faustine Sanka a finalement été décapité le 14 février 2019. Le suspect présumé, Limito Lebangu, un ranger de la région, a été interpellé par la police.
« Des enquêtes préliminaires ont révélé que Faustine Sanka faisait progresser la lutte contre le braconnage dans le parc national de Tarangire. Afin de prévenir le braconnage, il avait signalé aux gardes-chasses les activités de Limito Lebangu et de certains de ses collègues, et c’est pour cela qu’ils ont décidé de le tuer », a déclaré Agostino Senga, le responsable de l’enquête.
D’après l’officier, l’homme arrêté a reconnu avoir participé au meurtre du chef de village, avec au moins trois autres hommes, toujours recherchés. Ils auraient assassiné Faustine Sanka le soir du 14 février, alors qu’il se rendait en direction du parc national de Tarangire.
Sources : The Citizen