Des hommes de Fursan al-Haq Le 26 mars dernier, le Los Angeles Times a rapporté que deux groupes de combattants rebelles s’étaient affrontés violemment en Syrie au cours des deux derniers mois. La nouvelle n’aurait rien d’exceptionnelle au regard de la situation dans le pays si les deux groupes en question n’étaient pas soutenus par les États-Unis. D’un côté, on trouve Fursan al-Haq (« les chevaliers de la vertu ») est une brigade d’environ 1 300 hommes soutenue par la CIA ; de l’autre, il y a la coalition militaire kurdes des Forces démocratiques syriennes, qui ont reçu l’aide du Pentagone. Fursan al-Haq aurait été délogé de Marea, une ville d’importance stratégique à 30 kilomètres au nord d’Alep, par les combattants kurdes à la mi-février. Depuis, les milices rebelles tirent à vue l’une sur l’autre dans différents endroits du pays, comme cela a été le cas le 3 mars dernier à Alep. L’événement souligne la difficulté qu’éprouvent les États-Unis à comprendre réellement les mécanismes de la partie d’échecs qui se joue entre des multiples acteurs en Syrie depuis le début du conflit en mars 2011. Source : Los Angeles Times Le récent cessez-le-feu promet-il une issue au conflit ? ↓