Les compagnies aériennes semblent s’être concertées pour en finir avec le legging. En cas de crash, prévient une experte britannique de l’aviation au Sun, « ses fibres synthétiques s’enflamment et collent à la peau ». Insuffisant pour décourager les voyageurs de réfugier leur jambes dans son confort moulant ? Si l’appareil venait à s’abîmer en pleine mer, le pantalon aura un impact néfaste sur l’environnement, ajoute Maia McGuire, une chercheuse américaine. Car notre océan est déjà allègrement pollué par les leggings. En analysant l’eau des côtes de Floride, McGuire a découvert, à son grand étonnement, une grande quantité de microfibres entrant dans la composition de blousons, produits en polyester et leggings. Y a-t-il donc plus de crash d’avions que ceux couverts par les médias ? La réalité est plus terre-à-terre : ces microfibres sont détachées des vêtements par la machine à laver mais elles restent dans les eaux usée. Ainsi finissent-elles dans les rivières et les océans et, partant, dans les poissons que nous pêchons. D’ailleurs, le poids total du plastique dans l’océan devrait dépasser celui des animaux marins d’ici 2050, selon le Mississipi-Alabama Sea Grant Consortium. Pensez-y lors de votre prochaine séance de yoga. Source : University of Florida