Alors que les mesures de confinement sont appliquées en Inde depuis le 24 mars, certains médecins se retrouvent expulsés de chez eux par leur propriétaire, craignant qu’ils n’infectent la population avec le coronavirus (COVID-19), comme le rapportait Reuters le 25 mars.
À New Delhi, des associations de médecins ont lancé un appel au gouvernement afin qu’il intervienne et stoppe ces expulsions qu’elles considèrent comme injustifiées et inhumaines. Selon la lettre de l’Association des médecins résidents du All India Institute of Medical Sciences de New Delhi, « de nombreux médecins sont maintenant bloqués sur les routes à travers le pays avec tous leurs bagages et sans nulle part où aller ».
COVID-19 Pandemic :
Indian health professionals demand secure residence and transport facilities during the lockdown.@PMOIndia @MoHFW_INDIA @drharshvardhan @AmitShahOffice @nitin_gadkari @narendramodi @HindustanTimes @the_hindu @timesofindia @NavbharatTimes @aajtak pic.twitter.com/UDBVRmKcI8— RDAAIIMS DELHI (@AIIMSRDA) March 24, 2020
De nombreuses personnalités politiques indiennes se sont élevées contre ces mesures abusives, notamment Harsh Vardhan, ministre indien de la santé et du bien-être familial, qui assure que « toutes les précautions sont prises par les médecins et le personnel médical pour s’assurer qu’ils ne sont en aucun cas porteurs de l’infection », ajoutant que tout mauvais traitement à leur encontre « les démoraliserait et ferait dérailler le système ».
L’Association des médecins a déclaré par la suite qu’elle avait reçu l’assurance du ministre de l’Intérieur, Amit Shah, que des mesures seraient prises en cas de discrimination à l’encontre du personnel médical, et le gouvernement de Delhi a ordonné le 25 mars aux forces de police de répondre fermement aux propriétaires qui tenteraient de forcer des médecins à quitter leur domicile.
Source : Reuters