Pendant la Seconde Guerre mondiale, des milliers de Polonais ont fui leur pays pour trouver refuge en Iran. Un chapitre méconnu de l’histoire documenté par des photographes comme Nick Parrino. Durant la Seconde Guerre mondiale, des millions d’Européens quittaient le continent dans l’espoir d’une vie meilleure. Même si les États-Unis recueillaient à l’époque beaucoup de réfugiés, le pays n’était pas la seule terre d’asile. Le cas des Polonais est particulier. En 1940, le gouvernement polonais, engagé aux côtés des Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale et exilé en France puis en Angleterre, passe un accord avec l’URSS. Les dizaines de milliers de prisonniers déportés par l’Union soviétique deux ans auparavant sont libérés et invités à rejoindre le corps d’armée récemment installé en Iran et dirigé par les Alliés. Des milliers de familles, affamées et en mauvaise santé, migrent alors vers la Perse. Parmi eux, une cinquantaine de personnes meurt chaque jour, selon le photographe iranien Gholam Abdol-Rahimi. Les 116 000 Polonais qui survivent sont installés dans des camps de réfugiés. Nourris, blanchis et soignés, les immigrés avaient en Iran une vie plus confortable que celle laissée dans leur pays d’origine. Ces photos de Nick Parrino montrent leur quotidien. © Nick Parrino/Library of Congress Source : Library of Congress L’histoire d’un faux film de SF produit par la CIA pour faire libérer des otages en Iran. ↓