Elon Musk a tenu son engagement de « ne posséder aucune maison » en vendant ses sept propriétés californiennes pour un total de 116 millions d’euros, empochant un bénéfice estimé à 22,7 millions d’euros “seulement”. L’homme le plus riche du monde souhaite vivre le plus simplement possible afin de pouvoir se concentrer sur sa mission principale : envoyer des humains sur Mars ; il vivrait même selon Grimes « sous le seuil de pauvreté », relatait l’Independent le 14 mars.
Pas un jour ne passe sans qu’Elon Musk ne nous surprenne. Après avoir défié Vladimir Poutine dans un combat personnel pour décider de la souveraineté de l’Ukraine, nous apprenons par la chanteuse Grimes qu’il lui est arrivé de vivre « sous le seuil de pauvreté » avec le milliardaire. L’ex-femme de Musk explique avoir vécu avec lui dans une « maison très peu sûre », dans laquelle ils auraient mangé « du beurre de cacahuète pendant huit jours d’affilée ». Musk vivrait depuis la vente de toutes ses maisons dans une petite maison de location d’une valeur de 45 000 euros située près du siège de SpaceX, à Boca Chica, au Texas.
Le PDG de Tesla serait donc des plus sincères dans ses objectifs, dont le dernier est d’envoyer des humains sur Mars. « Il peut dire beaucoup de choses stupides, mais il fait ce qu’il faut », a expliqué Grimes. « Le projet Mars est difficile. Il n’y a pas de revenus pour lui. Il n’y a aucun moyen pour lui de gagner de l’argent », a-t-elle ajouté. « C’est pour le bien de l’humanité, et c’est dangereux et coûteux ! Les gens pensent qu’il économise de l’argent. Mais non, il dépense tout en recherche et développement expérimentale ».
Le détachement supposé de Musk à l’argent se retrouve d’ailleurs dans la vente de ses maisons californiennes. Il aurait ainsi pu les revendre pour un montant beaucoup plus élevé que ce total de 116 millions d’euros, sur lesquels il n’empocherait “que” 22,7 millions d’euros de bénéfices. Parmi les sept maisons se trouve l’ancienne résidence de Gene Wilder, l’acteur star de Charlie et la chocolaterie. Musk aurait refusé que la résidence soit démolie, et accepté de la revendre à condition qu’elle « ne perde pas son âme ». Il l’a ainsi revendue au neveu de Wilder, Jordan Walker-Pearlman, pratiquement à prix coûtant. « Il aurait pu la vendre pour tellement plus », a déclaré ce dernier. « Sa sensibilité à mon égard ne peut pas être surestimée. »
Source : The Independent