« Je vis sous les bombardements russes, mais ma mère ne veut pas me croire. » La BBC a publié le témoignage poignant d’Oleksandra, une habitante de Kharkiv. Sa mère vit à 750 km de là, à Moscou.
Depuis le début de l’invasion russe, Oleksandra, 25 ans, est coincée à Kharkiv avec ses quatre chiens. Régulièrement en contact avec sa mère par téléphone et par vidéo, elle lui montre les traces des frappes aériennes qui ont lieu autour de son immeuble. Pourtant, sa mère peine à la croire.
Selon Oleksandra, sa mère a été dupée par la télévision russe, qui nie formellement les dégâts causés par l’invasion. « Je ne veux pas faire peur à mes parents mais j’ai dû leur dire que des civils mouraient sous les bombes. Ma mère me ressort seulement les phrases toutes faites du gouvernement russe », dit-elle.
Il est assez répandu chez les Ukrainiens d’avoir de la famille des deux côtés de la frontière, mais les deux camps ont une compréhension très différente du conflit. « C’est une preuve de la censure russe », conclut-elle.
Source : BBC