Elie Wiesel était un écrivain et philosophe américain rescapé du camp de concentration de Buchenwald ; Prix Nobel de la Paix en 1986, il a également reçu la grand-croix de la Légion d’honneur, la médaille d’or du Congrès et la médaille présidentielle de la Liberté ; il a été fait commandeur de l’ordre de l’Empire britannique, docteur honoris causa par plus de cent universités (dont Harvard, Yale, Cambridge, Princeton, l’École Normale Supérieure ou Oxford)… Mais Elie Wiesel était aussi un grand fan… de Disneyland. Source: Wikipédia Commons 12 ans après avoir été libéré du camp de Buchenwald, Elie Wiesel visitait « l’endroit le plus heureux sur Terre ». À cette époque, il était journaliste précaire à New York et travaillait comme correspondant au Nations Unies pour Yediot Aharonot, un journal basé à Tel-Aviv. Pour arrondir ses fins de mois, Wiesel écrivait des articles pour Der Morgen Journal, un roman-feuilleton de 26 chapitre pour Der Amerikaner et contribuait régulièrement à la rubrique Yiddish de The Forverts. En fouillant dans les archives, on peut trouver un de ses articles intitulé « Une formidable visite à Disneyland ». L’auteur y décrit son émerveillement pour le parc d’attraction. Source: Tablet.mag « Si l’on a des doutes sur l’existence d’un paradis dans l’au-delà, il en existe bien un pour les enfants sur Terre. Un royaume magique du nom de Disneyland qui fait un peu mourir ceux qui le quittent », écrivait-il. Il poursuit : « Disneyland est situé à une cinquantaine de km de Los Angeles. Bien que son nom n’apparaisse sur aucune carte officielle de Californie ou des Etats-Unis, les agences de voyage de New York, Paris, Tel Aviv, Tokyo, Berlin ou Johannesbourg proposent des vols vers Disneyland ». Fasciné, Wiesel livrait alors l’histoire du parc d’attraction : « En 1955, Walt Disney annonçait officiellement l’ouverture de Disneyland. Sa construction dura un an et un jour. Quand on voit le travail colossal effectué en si peu de temps, il est difficile de ne pas croire que le maître de l’univers ait créé le monde en 6 jours. Je ne sais pas s’il faut remercier Dieu d’avoir créé le monde et l’humanité, mais je suis sûr que tout enfant visitant Disneyland remerciera Walt Disney. Environ un millier de personnes y sont employées, un orchestre y joue 1 460 fois par an, 24 restaurants servent 8 000 couverts par jour et vendent un million de hot-dogs par an. Police, pompiers, bateaux, trains, rivières… C’est réellement un royaume qui s’offre aux humains comme aux animaux, où tous ses citoyens sont heureux ». Source: Wikipédia Commons Plusieurs fois dans l’article, il désigne Walt Disney comme « un rare génie ». Il ajoute également : « si quelqu’un veut calmer ses nerfs et oublier les dures réalités de la vie de tous les jours, il n’y a pas de meilleur endroits que Disneyland. Tout y est simple, beau et bon ». L’écrivain finissait son article ainsi : « Aujourd’hui, j’ai visité Disneyland mais j’ai surtout retrouvé mon enfance ». Source: Tabletmag.com L’époque Pixar de Steve Jobs. ↓