En mars 2018, les fans de Dragon Ball Super s’étaient réunis par dizaines de milliers dans tout le Mexique pour assister à la projection de l’avant-dernier épisode de la série. Organisées par les autorités locales, aucune des projections publiques n’avait les droits de diffusion la série animée. Mais même une intervention personnelle du gouvernement japonais n’a pu annuler certaines projections, racontait alors El Español.
La sortie de l’épisode 130 intitulé « L’ultime bataille pour la survie ! » avait engendré un mouvement de masse sur les réseaux sociaux mexicains, incitant les fans à le regarder ensemble en public. Il faut savoir que le Mexique compte la troisième plus grande communauté de fans de la saga Dragon Ball après la Bolivie et le Pérou. En Amérique latine, la bande de Son Goku sont quasiment les apôtres d’une religion pop.
Les projections publiques avaient même été annoncées sur de grandes affiches mises en place par les mairies, comme ici à Culiacán, la capitale de l’État de Sinaloa :
Mais d’après Toei Animation, les producteurs de Dragon Ball, aucune des projections n’était légale car elles n’avaient pas de licence officielle pour diffuser l’épisode dans un espace public. La société a donc publié une déclaration qualifiant les projections d’ « illégales et incitant au piratage ». Elle avait aussi demandé à la population de soutenir les créateurs en ne regardant l’épisode 130 que sur les plateformes autorisées.
L’ambassadeur du Japon au Mexique a même écrit à plusieurs grandes municipalités pour leur demander d’annuler les événements. « Au cas où la diffusion serait illégale, le gouvernement du Japon souhaite qu’elle soit suspendue », indiquait-il.
À la suite de cette lettre, certaines des projections ont été annulées, tandis que d’autres ont bravé l’interdiction et ont quand même eu lieu.
Source : El Espanol