SHARAD, le radar qui a permis d’entreprendre la mission d’exploration. Crédits : Nasa La vie sur Mars est devenue une obsession. Pour certains scientifiques, pour les inconditionnels d’Elon Musk, pour tout le monde en général. Des scientifiques s’attellent de plus en plus sérieusement à étudier les conditions atmosphériques de la planète rouge. La priorité, pour envisager une colonisation, est de réussir à prouver que des réserves d’eau à l’état liquide existent sur Mars et sont exploitables. D’après un rapport publié dans la revue scientifique Geophysical Research Letters, un gigantesque lac gelé aurait été découvert à la surface de Mars, offrant un espoir de trouver prochainement de l’eau martienne à l’état liquide, et donc de la vie. Les radars qui surveillent “Utopia Planitia” (une vaste plaine de la planète Mars s’étendant dans l’hémisphère nord de Mars) ont signalé que la région possédait une géographie similaire à certaines zones terrestres, où de l’eau est facilement accessible sous la surface (dans des nappes phréatiques). Lors d’une conférence de presse de la Nasa, des scientifiques auraient souligné que la zone, plane et gigantesque, était en fait essentiellement constituée de glace. « Les recherches révèle une zone dont la taille équivaut à celle de l’état du Nouveau Mexique. L’épaisseur de la couche terrestre qui sépare l’eau de la surface serait de 80 à 170 mètres. 50 à 85% des nappes seraient constituées de glace, mélangée à des déchets ou de gros débits de roche », a expliqué uns scientifique lors de la conférence. Joe Levy, astronome à l’Université du Texas et co-auteur de cette étude, a affirmé que ces découvertes pouvaient laisser espérer aux scientifiques que les futurs colonisateurs de la planète rouge soient capables d’atteindre la glace. Cette découverte constitue le rapport le plus encourageant jamais enregistré dans ce domaine. Elon Musk devrait donc y trouver une raison supplémentaire de poursuivre le perfectionnement de SpaceX, afin d’atteindre son objectif d’un million de colons sur la planète rouge d’ici 50 ans. Sources : Mirror