Laghertha, dans la série Vikings Grâce à des analyses ADN, des chercheurs de l’université de Stockholm ont prouvé que le squelette d’un viking datant du Xe siècle et qu’on croyait depuis 1880 être celui d’un homme, était en réalité celui d’une femme, rapporte The Independent. Il s’agit de la première femme guerrière de haut rang découverte par les chercheurs. Leur étude révèle que des analyses tendent à le prouver depuis les années 1970, mais jusqu’à ce jour les chercheurs avaient choisi de négliger ces résultats. Initialement, de simples suppositions avaient mené les chercheurs à identifier ce Viking comme un homme lors de sa découverte dans la ville de Birka, en Suède, à la fin du XIXe siècle. La tombe présentait un squelette enterré à la manière d’un « guerrier professionnel », équipé entre autres d’une épée, d’un pieu, de deux chevaux et de flèches. À l’époque, il ne faisait aucun doute pour les archéologues qu’il ne pouvait être qu’un homme ! Et il s’agissait visiblement du squelette d’un officier de haut rang, doté d’une connaissance pointue en matière de stratégie et de tactique, comme le suggèrent les pièces de jeux découvertes dans sa tombe. Illustration basée sur le plan original de la tombe de la guerrière Crédits : Uppsala/Stockholm universities Le journal précise que des indications autres que son ADN semblaient indiquer l’identité féminine du défunt, mais ces interprétations furent écartés à l’époque tant il était impensable qu’une femme puisse être une guerrière de haut rang. Mais l’examen ADN d’échantillons prélevés de son bras et ses dents prouve définitivement le contraire, apportant une lumière nouvelle sur la place des femmes dans la société viking, y compris dans des domaines dominés par les hommes, comme la guerre. Cette femme est désormais considérée comme la première guerrière viking d’un tel rang découverte à ce jour. Source : The Independent