Des scientifiques auraient réussi à déchiffrer, à l’aide d’un logiciel de décryptage déniché sur le dark web, une partie d’une mystérieuse lettre écrite en 1676 par une nonne italienne, rapporte Times of Israel. Ne se souvenant pas l’avoir rédigée, elle était convaincue que Satan lui en avait dicté les mots dans son sommeil. Isabella Tomasi entre dans les ordres en 1660. Elle devient bénédictine du monastère sicilien de Palma di Montechiaro, sous le nom de Sœur Marie Crucifiée de la Conception. Elle se réveille un matin de 1676 couverte d’encre et trouve à côté d’elle une lettre énigmatique, écrite dans un alphabet indéchiffrable. N’ayant aucun souvenir de l’avoir rédigée, elle est alors convaincue d’avoir transcrit, possédée, un message soufflé par Belzébuth. Personne n’ayant d’autre explication à donner à cette étrange missive, le défi du déchiffrage est lancé. Près de quatre siècles après, des scientifiques informatiques travaillant pour le LUDUM Science Center en Sicile traînaient sur le dark web – la portion d’internet qui n’est pas recensée par les moteurs de recherche généraux – quand ils sont tombés sur un logiciel de décryptage qui leur était jusqu’alors inconnu. Ils ont eu l’idée de s’en servir pour résoudre cette historique énigme sicilienne. Après quelques recherches, ils se sont aperçus que la fameuse sœur était une linguiste de haut vol. Supposant que la lettre était un mélange de langages, ils ont alors intégré au programme des idiomes anciens. Ils ont ainsi réussi à décoder 15 lignes de la missive diabolique. « Dieu pense qu’il peut libérer les mortels », dit-il notamment, avant d’ajouter : « Ce système ne marche pour personne. » Le texte décrit aussi Dieu, Jésus et le Saint-Esprit comme des « poids morts ». Schizophrénie de Sœur Maria ou vrai message satanique ? 341 ans plus tard, le mystère reste entier et fait froid dans le dos, bien que les experts penchent pour la première option. Source : Times of Israel