Dans une interview donnée au Figaro, la présidente du Rassemblement National s’en prend à son adversaire politique Éric Zemmour, lui trouvant des soutiens pour le moins douteux, rapporte France Info ce vendredi 4 février. Des amis communs ?
Au détour d’une question sur ce que représentait le “zemmourisme”, Marine Le Pen a été catégorique : « C’est un communautarisme. […] Je retrouve chez Éric Zemmour toute une série de chapelles qui, dans l’histoire du Front national, sont venues puis reparties remplies de personnages sulfureux. Il y a les catholiques traditionalistes, les païens, et quelques nazis. Tout cela ne fait pas une posture présidentielle. ».
Quand elle parle de “nazis”, la leadeuse politique fait sous doute référence à Jean-Yves Le Gallou, soutien affiché d’Éric Zemmour et ancien du Front national, qui avait déclaré que « l’identité d’un peuple est sa génétique », mais aussi au Parti de la France, une formation politique nationaliste dont l’un des dirigeants s’était affiché posant à côté d’une bonbonne de Zyklon B, le gaz dont se sont servis les nazis pendant l’Holocauste.
En faisant ainsi le portrait au vitriol de l’un de ses adversaires, Marine Le Pen lui fait subir ce dont elle s’est toujours plainte jusqu’ici, à savoir une forme de diabolisation servant à décrédibiliser sa candidature. L’ironie, en politique, s’acquiert avec le nombre des années.
Source : France Info