Horloge conceptuelle créée peu après le début de la guerre froide par les directeurs du Bulletin des scientifiques atomistes de l’université de Chicago, la Doomsday Clock utilise l’analogie du décompte vers minuit pour symboliser la menace qui pèse sur l’humanité. Armes nucléaires, changement climatique, géopolitique du pétrole, dangers liés aux nouvelles technologies… plus on s’approche de minuit et plus il est probable que l’humanité soit anéantie. Chaque année, le conseil d’administration du bulletin, épaulé par 16 lauréats du prix Nobel de leur conseil des commanditaires, détermine l’heure à laquelle il convient de régler l’horloge. Il est loin le temps de 1991, où elle affichait 17 minutes restantes après que l’URSS et les États-Unis avaient signé le Traité de réduction des armes stratégiques et que le bloc soviétique fût dissous. L’année dernière, il restait 3 minutes métaphoriques à l’humanité avant de tirer sa révérence. Cette année, rebelote. La faute principalement au changement climatique et à la construction de missiles en tout genre. Source : The Bulletin Si la fin du monde vous préoccupe, vous aimerez notre reportage sur la vie quotidienne des scientifiques dont le job est de prédire la fin de la civilisation ?