Les rituels de boisson sont nombreux à travers le monde, du Japon au Mexique, et les Français eux-mêmes sont stricts quand il s’agit de déguster de bons vins. Mais quand il s’agit de boire de la vodka, on fait généralement n’importe quoi. Ces quelques rappels ne peuvent donc pas faire de mal. 1. Il ne faut jamais boire sans raison Il faut dire que le degré d’alcool est beaucoup plus élevé que dans le vin, aussi les Russes n’accompagnent-ils pas traditionnellement leurs repas de vodka. Ils boivent lorsqu’une occasion se présente, bien que certaines occasions semblent plus légitimes que d’autres : mariage, enterrement, naissance, vacances, contrat signé sont autant d’occasions de boire. Notez qu’il faut impérativement porter un tост (toast) avant de se rincer le gosier. Na zdorovie. Vodka pour la signature d’un contrat, 1988 2. Il faut boire dans un petit verre, ou un shot En Russie, la vodka ne se sert pas en cocktails dans de grands verres. Elle se boit seule, dans un shot et glacée. Et même si la vodka n’a généralement ni goût, ni odeur, certains parfums délicats ont trouvé grâce au palais des Russes au fil des années : les arômes d’herbe de bisons ou de poivre noir sont les plus prisés. 3. Il faut toujours manger en même temps Sans quoi la vodka brûlera vos entrailles. On accompagne donc la vodka de zakuski, de petits mets à picorer, comme des malossols – ces cornichons gros et goûtus –, du chou, des champignons, des viandes froides ou des crudités. Le plus commun ? Une simple tranche de concombre confit. 4. Il faut toujours finir une bouteille ouverte Et tous les convives doivent en avoir bu leur soûl. Après quoi on préférera cacher les bouteilles vides sous la table plutôt que de les laisser en évidence. Pourquoi ? Disons que les Russes sont du genre superstitieux. Elle vient d’Alaska. ↓