Parmi les nombreux mystères que recèle l’univers, celui-ci est un des plus fascinants. Depuis le Big Bang, une région aux confins de l’univers demeure constamment plus froide que son environnement proche. Alors que la recherche attribuait jusqu’ici cette énigme à la présence d’un gigantesque espace vide entre les galaxies, une nouvelle étude, menée par les astronomes de l’université de Durham au Royaume-Uni, explique que ce « point froid » aurait subi une telle variation de température à la suite d’une collision entre deux univers parallèles. Le fond diffus cosmologique, plus simplement appelé « point froid », ne varie même pas d’un degré (0,00015°C) par rapport au reste de l’univers. Pourtant, les astronomes font tout ce qu’ils peuvent pour résoudre cette énigme. Récemment, à l’aide d’un télescope australien, les chercheurs de Durham ont dressé une nouvelle cartographie des lumières émises dans l’espace. Observant le cosmos de la Terre jusqu’à cette portion très lointaine, ils ont suggéré que ce qu’ils croyaient être jusqu’ici un vide astral colossal, n’était en fait qu’une addition de vides en suspension eux-mêmes entourés de galaxies. Si leur découverte repousse encore l’explication du point froid et met en doute la possibilité de trouver une solution en se référant aux standards de la cosmologie, leur théorie s’est très vite reportée sur l’existence d’univers parallèles. Des multivers qui cohabiteraient sans se rencontrer mais qui lors de leur collision auraient pu causer les variations de températures enregistrées sur le point froid. Un pari fou qui risque d’occuper les astronomes pendant de nombreuses années. Source : Oxford Academic