La Colombie a beau être le plus grand producteur de café au monde, le pays connaît de graves disparités économiques. Les chiffres les plus récents indiquent que 35 % des Colombien.ne.s vivent sous le seuil de pauvreté, contre environ 15 % en France. Pour contribuer à améliorer la situation, une start-up de Bogotá utilise des restes de café pour construire des habitations très peu chères destinées aux familles les plus démunies, a repéré Fast Company.
L’entreprise Woodpecker WPC transforme donc l’enveloppe des grains de café, rejetée par l’industrie, en matériau de construction pour de petites maisons préfabriquées et des salles de classe. Les cosses sont mélangées à du plastique recyclé pour créer des dalles préfabriquées que n’importe qui peut assembler facilement.
« Il y avait un besoin énorme d’un système de construction léger afin de construire des habitations et des salles de classe dans les zones rurales ou isolées, où l’on ne peut pas acheminer les matériaux traditionnels comme les briques, le ciment et le béton », explique Alejandro Franco, le PDG de Woodpecker.
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« Nous avons choisi les cosses de café parce que c’est un matériau plus dur et plus sec que les autres fibres », explique-t-il. Sans compter, bien sûr, qu’on le trouve en abondance et gratuitement au pays du café. Les petites maisons de Woodpecker sont vendues environ 3 700 euros, et l’entreprise dit en avoir vendu déjà plus de 2 600.
Source : Fast Company