Les rituels mortuaires alternatifs aux enterrements et à la crémation se multiplient, rencontrant souvent les préoccupations écologiques de l’époque. Le 29 novembre dernier, Fast Company a rapporté que l’entreprise américaine Recompose permettra à ses client·e·s, à partir de 2021, d’être changés en compost à leur décès, pour une mort plus durable.
Recompose explique que les corps des défunts seront « recouverts de copeaux de bois et aérés, fournissant l’environnement parfait pour les microbes naturels et les bactéries bénéfiques ». Il faudra ensuite trente jours environ (et 5 500 dollars, soit un peu moins de 5 000 euros) pour que le corps soit entièrement transformé en compost. L’entourage du·de la défunt·e sera encouragé à récupérer une partie ou la totalité du compost (un peu moins d’un mètre cube).
Proposant la première installation de compostage humain au monde en 2021, Recompose commencera ses opérations à Seattle, dans l’État de Washington, qui a adopté cette année un projet de loi historique autorisant le compostage humain. Fondée par Katrina Spade, l’entreprise attend donc avec impatience l’entrée en vigueur de cette loi, prévue en mai 2020, qui permettra une « révolution des soins de la mort » avec un rituel de fin de vie plus respectueux de l’environnement.
Source : Fast Company