Crédit : Michael Scott / Caters News La ville anglaise de Beckbury est perdue dans le comté de Shripshire, à la lisière du Pays de Galles. Un trou entouré de collines verdoyantes, elles-mêmes mouchetées par des tunnels. À priori, rien d’anormal. Leur circonférence n’excède guère la taille d’un gros lapin. Cette galerie rudimentaire, à laquelle on accède en rampant, mène cependant à un véritable temple sous-tendu par des piliers et parcouru de couloirs. Dans de discrètes alcôves se nichent des recoins taillés pour accueillir quelques bougies. Il y aurait aussi, selon le propriétaire du site, une pierre destinée aux sacrifices. Un sanctuaire portant la main de l’homme se cache donc derrière les tunnels de lapins. Mais qui en est l’auteur ? Les caves sont situées dans les entrailles du terrain privé de Coyton Hall, à 250 mètres du bâtiment principal, sous un champ. Elles remonteraient au XIXe siècle, selon le site patrimonial Parks and Gardens. Des théories aventureuses suggèrent que l’excavation a été effectuée bien plus tôt. L’une d’elle avance que des esclaves auraient été cachés ici par le propriétaire, dès lors que l’esclavage a été interdit. Une autre associe le lieu aux Templiers, un ordre religieux et militaire du Moyen-Âge. En 2012, l’entrée a été interdite au public. Il faut dire que des actes de vandalismes ont été régulièrement perpétrés par des adeptes de cérémonies païennes, de magie noire et d’alcool. « Des choses bizarres qui se passent là-bas », grimace Dominic Wass, un artiste qui a organisé plusieurs ateliers à Coyton Hall. Pour décourager les intrus, le propriétaire a placé des grilles et des caméras. Mais l’attrait du temple ne sera sans doute pleinement dissipé que le jour où l’on saura qui l’a creusé. Reste donc à lever ce lièvre.
Source : Caters News