En 2016, Attila Krasznahorkay et ses collègues de l’Institut de recherche nucléaire de Hongrie avait annoncé qu’iels pourraient avoir découvert l’existence d’une cinquième force fondamentale encore inconnue. Dans une étude publiée dans l’archive scientifique arXiv, les physicien·ne·s affirment avoir découvert de nouvelles preuves sur son existence à partir d’un atome d’hélium, rapporte The Independent le 20 novembre.
L’univers et ses phénomènes physiques sont contrôlés par quatre forces fondamentales : la force gravitationnelle, la force électromagnétique, l’interaction nucléaire forte et l’interaction nucléaire faible. Il y a trois ans, l’équipe hongroise avait déclaré avoir observé une cinquième force en analysant la façon dont un isotope du béryllium émet de la lumière quand il se désintègre.
Cette lumière se transformait en électron et en positon (antiparticule associée à l’électron). En augmentant l’énergie de la lumière, ceux-ci devraient en théorie s’éloigner l’un de l’autre selon un angle de plus en plus petit. Mais iels ont réalisé que, bizarrement, il y avait une augmentation du nombre d’électrons et de positons qui se séparaient d’après un angle de 140°. Les chercheurs·euses avaient donc supposé que cette anomalie était causée par une nouvelle particule, inclue dans un nouveau type de boson.
Dans le cadre de la présente étude, la même équipe a choisi d’observer l’excitation d’un atome d’hélium et elle a observé une anomalie similaire à la précédente, avec un angle cette fois plus proche de 115°. Les physicien·ne·s ont baptisé cette particule non-officielle X17, car elle est dotée d’une masse proche de 17 mega-électronvolt (MeV).
La confirmation de l’existence d’une cinquième force fondamentale de la nature pourrait remettre en question nos connaissances sur le fonctionnement de l’univers et, selon eux·elles, tout indique qu’une cinquième force se cache derrière ce boson. L’étude n’a toutefois pas encore été évaluée par des pair·e·s et iels leur faudra encore accumuler des indices avant d’espérer confirmer définitivement son existence.
Sources : arXiv/The Independent