Crédits : Getty Images En décembre 2014, des membres d’un groupe de hackers basé à Saint-Pétersbourg ont été arrêtés par les autorités américaines dans le Missouri. D’après Wired, le motif de leur arrestation est qu’ils avaient empoché de trop grosses sommes d’argent, de façon frauduleuse, dans les casinos de l’État. Les malfrats avaient réussi à hacker le modèle de plusieurs machines à sous pour pouvoir récolter le pactole. C’est grâce à une technique utilisant des smartphones que les pirates ont pu gagner jusqu’à 10 000 dollars par jour. Une technique de fraude astucieuse. Les malfaiteurs choisissent d’abord un modèle de machine à sous. Pendant qu’ils jouent, ils filment une vingtaine de combinaisons sortantes à l’aide de leur smartphone. Ils envoient ensuite la vidéo à leurs acolytes basés à Saint-Pétersbourg. Après avoir analysé les différentes séquences, les hackers russes indiquaient à quel moment précis ils devaient appuyer sur le bouton pour arrêter la machine. Comment ? Grâce à une application mobile qui fait vibrer le smartphone un quart de secondes (« le temps de réaction normal d’un être humain est environ d’un quart de seconde », souligne Willy Allinson, un consultant en sécurité interrogé par Wired) avant le moment optimal. Les hackers sont parvenus à casser l’algorithme qui régit les combinaisons de ces machines à sous car le générateur intégré était défaillant. Il leur a suffi d’analyser une série de combinaisons pour être en mesure de deviner la suivante. Et manque de bol, changer un générateur coûte les yeux de la tête. Il semblerait que les modèles récents ne soient plus pourvus de ce talon d’Achille. En définitive, ces machines à sous sont conçues pour amasser plus d’argent que ce qu’elles peuvent en sortir. Les gérants des différents casinos ayant subi cette fraude ont dû l’avoir en travers. À noter que ceux qui ont empoché le jackpot sont évidemment les hackers basés en Russie. Ceux qui parcouraient les casinos pour récolter physiquement l’argent n’ont reçu que 10 % des gains totaux. Source : Wired