Crédits : Université de Fudan Allons-nous pouvoir jeter nos chargeurs ? La nouvelle génération de batteries pourrait être alimentée par une source bien différente de l’électricité ou du lithium. C’est du moins ce que laissent présager les recherches des scientifiques de l’université de Fudan, en Chine, révélées dans une étude parue le 10 août dernier. Une possible révolution pour la médecine dans un premier temps. Complètement flexibles, ces batteries pourraient être utilisées pour alimenter les implants médicaux, aujourd’hui généralement dotés de batteries lithium-ion au renforcement très rigide, pour éviter une fuite accidentelle au sein de l’organisme. Si les batteries flexibles existent déjà sur le marché, elles sont « fabriquées à partir de substances qui les rendent dangereuses quand elles sont implantées », rapporte l’étude. Crédits : Université de Fudan Les scientifiques ont ainsi remplacé les liquides inflammables que contiennent les batteries lithium-ion par des fluides moins coûteux et respectueux de l’environnement : le sérum physiologique. Une solution riche en sucre, vitamines, acides aminés et d’autres éléments qui imite le fonctionnement du fluide naturel qui entoure nos cellules. Les expériences l’ont ensuite prouvé : cette nouvelle gamme de batteries bat ses prédécesseurs à plate couture. « Nous pouvons implanter ces électrodes en forme de fibre dans le corps humain », affirme Yonggang Wang, l’un des chercheurs ayant participé à l’étude, dans Scimex. Sources : Cell Press/Scimex