Crédit : John Reid Cela fait des années que les archéologues tentent d’éclaircir le mystère concernant le rôle qu’aurait joué le site archéologique de Burnswark pendant l’occupation romaine de l’Écosse. Une nouvelle découverte pourrait résoudre l’énigme. Sur le site alors assiégé par les Romains, des chercheurs ont découvert 400 projectiles qui auraient été tirés au lance-pierre. Selon leurs dires, ces balles auraient frappé les natifs écossais à la vitesse d’un .44 Magnum, l’arme de pointe la plus puissante au monde. Selon un article de National Geographic, l’ancienne forteresse aurait donc été le lieu d’un sanglant massacre qui se serait déroulé il y a 1 900 ans. Les chercheurs John Read et Andrew Nicholson ont eu recours à un détecteur sophistiqué qu’ils ont spécialement calibré pour détecter des projectiles propulsés par des frondes romaines. Leurs recherches n’ont pas été veines, car le détecteur a sonné 2 700 fois dans les collines et sur le sommet de Burnswark. Le Professeur Nicholson a répertorié et localisé sur une carte leurs nombreuses trouvailles. National Geographic explique qu’ensuite, « Les fouilles ont révélé plus de 400 balles de roche romaines, là où les détecteurs l’indiquaient, ainsi que deux missiles sphériques projetés par ce qui semblerait être une baliste. Les résultats suggèrent que 94 % des trouvailles des détecteurs étaient en fait des balles romaines. » Toutefois, malgré la supériorité des armes romaines face aux combattants écossais qui ne se battaient qu’à l’épée ou d’autres armes rudimentaires, l’occupation de l’Écosse n’a duré que 20 ans après le massacre de Burnswark. Faut pas chercher les Écossais. Source : National Geographic