Dans les années 1980 et 1990, des artistes ghanéens ont excellé dans l’élaboration d’affiches de blockbusters américains, peintes à la main et imaginées pour accentuer le caractère principal des films des films qu’elles dépeignaient. Plus le film était gore, plus il devait y avoir de sang sur l’affiche. À l’origine, ces œuvres devaient servir à attirer le plus de spectateurs possibles dans les salles obscures. Jusqu’à ce que dans les années 2000, elles se taillent progressivement une place de choix dans les galeries d’art aux États-Unis et en Europe. Désormais, ces peintures se vendent cher, jusqu’à 2000 dollars la toile. Et les artistes les plus reconnus de ce genre nouveau, ceux qui autrefois peignaient à tour de bras dans l’espoir d’écouler quelques pièces, travaillent désormais sur commande. Sources : The Atlantic