Massimiliano Fedriga n’aime pas les piqûres. Pour cet homme politique italien, membre de la Ligue d’extrême-droite dirigée par Matteo Salvini, la décision du gouvernement italien d’imposer la vaccination contre 12 maladies, en 2017, était « staliniste ».
Ironie du sort, rapporte le quotidien La Repubblica, il vient de contracter l’une d’elles, la varicelle. « Je vais bien, je suis en convalescence à la maison », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux après avoir passé quatre jours à l’hôpital. Désormais, le président de la région Fruili-Venezia Giulia affirme qu’il ne soutient pas les mouvements anti-vaccination.
« J’ai toujours dit que j’étais en faveur des vaccins mais pour obtenir des résultats, il faut s’entendre avec les familles, pas les leur imposer », a-t-il précisé, soulignant aussi que ses propres enfants sont protégés. Alors pourquoi ne l’était-il pas lui-même ?
Source : La Repubblica